Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

parisbaobei

24 mai 2009

Une trop belle femme...

Vivre avec une femme trop belle a deux conséquences : L'inconscience ou l'angoisse ! La jalousie n'est finalement qu'un symptôme. l'inconscient se contenterait de l'exhiber comme une prise de chasse ! l'angoissé enferme ses charmes entre quatre murs.

J'ai beau me piquer à doses concentrées d'arrogance, voir s'allonger la liste d'attente derrière mon dos n'arrange pas mon rythme cardiaque. Oui ! Je suis Jaloux ! Mais je me soigne...

La véritable cause est lié à notre histoire. Je l'ai ravie à un autre homme. Si j'ai pu le faire avec mes maigres atouts, un autre aura sans doute la puissance de feu nécessaire pour me renvoyer au royaume du célibat.
Avant, j'étais de l'autre côté de la barrière. Amant, on est forcément le piment du plat du jour. Amoureux, on est le menu quotidien ! Et Mi-Mi aime à me maintenir sur le fil. Un câble suspendu au dessus de mes trahisons passées. Au fond, on aime être aimé plus que l'on aime ! Car cette incertitude rend con  ! Alors pourquoi s'accrocher plus au risque de s'entrechoquer ?
Je vous le dis ! Une trop belle femme est un cadeau empoisonné. J'attends avec impatience ses premières rides pour que les autres l'aiment un peu moins pour ce qu'elle n'est pas et moi un peu plus pour ce qu'elle est...

Publicité
Publicité
27 avril 2009

La suite...

Et bien soit ! Je continue...Après tout, la vie qui m'attends est à ce point inattendue qu'elle mérite encore quelques lignes, non pas à sniffer mais à lire.
Ces derniers jours, Mi-Mi à le coeur en automne. Son mari met le fer là ou ça fait "ouch !", mais nous faisons face. Car c'est la fin du un contre un, du pas de deux, du tango à trois... Il y a "nous" contre le reste du monde. La confiance est une prise de guerre qui apaise les incertitudes.
La véritable complicité qui se manifeste entre nous ne se situe pas dans nos discours. On met toutes les intentions du monde dans les mots sans qu'il se traduisent toujours en actes. Les beaux parleurs ont encore de beaux jours devant eux, car les femmes gobent trop souvent les mots doux jusqu'à la crise de diabète.
Non... nos victoires sont dans nos silences... Ce petit sourire entendu héritage du cinéma muet. Je suis son Charly Chaplin, faisant tournoyer ma canne pour attirer son regard.
Nous campons à mi-temps, un jour chez l'un, un jour chez l'autre... Pourtant, son appartement reste un territoire hostile ou mon ennemi se manifeste de temps à autre. Il joue du tambour contre sa porte close. Je n'ai aucune appréhension à faire face à son désarroi. Mais un animal blessé est imprévisible, et j'aspire à un futur un brin plus serein.

20 avril 2009

La fin du chapitre de l'amant.

Je tiens à te remercier, toi, lecteur anonyme qui a suivi mes aventures amoureuses et érotiques au pays des amants. J'ai vécu l'hiver le coeur en clandestinité. Le printemps a officialisé ce que les draps, les sous-vêtements, les serveurs sms et les voisins savaient depuis longtemps. J'aime un ange... qui fût ma maîtresse et que je prendrai bientôt pour femme.
C'est la fin du premier chapitre de Paris Baobei. Une chronique d'amants. Une soupape à émotions incontrôlées. Un catalogue à sentiments. Enfin, Mi-Mi a pris son encre de chine pour calligraphier notre futur, laissant son passé à la dérive. Nous vivons de plus en plus notre histoire en Extérieur Jour, sans plus jamais imaginer que son intérieur nuit à ma santé.
Bien sûr, son morpion officiel s'accroche aux quelques poils de culpabilité qui lui restent, mais la liberté est une anguille que l'on ne pêche pas avec une alliance.

Je ne suis pas mécontent d'assister aux obsèques de ma vie transitionnelle, Il y a pourtant un dommage collatéral à cette situation. Dois-je arrêter Paris Baobei ?

J'attends vos commentaires, chers lecteurs incongito !

31 mars 2009

Trouver ses marques...

Une avalanche de produits de beauté ont assiégé mon lavabo. Un dédale de soutien gorges serpente dans le salon. Des valises éventrées vous accueillent à l'entrée. C'est dit, mon appartement ressemble soudain à un camp du HCR ! Mais je m'en fout... Ma petite réfugiée a fermé la porte sur pesant passé. La hiérarchie des bonheurs est respectée. Son corps contre le mien se place au sommet de ma "hoping list". Les soucis d'intendances sont le lot de consolation des petits esprits.
Il a tout essayé pour verrouiller ses pas dans son périmètre. L'injure, le chantage, la supplication, les larmes, la rage, l'ironie. Mais on ne retient pas ce qui est libre par nature sans le briser. Et ses mains de pierre ont broyé l'amour de Mi-Mi. Elle s'est abîmée sur ses mensonges, ses à peu près, ses tangages qui n'avaient pour but que de la faire chavirer.
Je récupère une femme blessée. Nos conversation ont encore le goût de la poudre. Elle n'est pas apaisée. Pas encore. Je sens en elle le silence de celle qui avance une lampe de poche en main dans un tunnel sombre. J'ai beau briller de mille feux pour la rassurer, je sens son regard vague balayer autre chose que les murs blancs de ma chambre. Nous devons nous tatouer l'un l'autre, afin de (re)trouver nos marques...

25 mars 2009

La ligne d'arrivée

Quand j'ai ouvert ce blog, je n'aurais jamais imaginé le romanesque des posts qui allaient s'y succéder. Pourtant tous les ingrédients d'un grand roman de gare étaient réunis. Une couverture exotique avec un parfum d'orient. Une femme trop belle pour ne pas être un almanach à emmerdes. Un mari, trompé, jaloux mais feignant le flegme jusqu'à la parodie. Un projet professionnel démesuré. Un narrateur ( tiens, moi ! ) égotique et plus sensible qu'un sismographe posé à l'entrée du Vésuve. Et puis... Et puis... une vie d'amant à découvrir.

Le roman de "l'amant de Lady China" s'achève bientôt, pour cause de participants.

1) Je fais un très mauvais amant. J'ai des scrupules, des sentiments, des doutes... Et je ne colle pas avec le profil du bellâtre sexy de la chambre 2046 de l'hotel borgne.
2) L'officiel est un piètre opposant. Il était déjà la pelle à la main face au tombeau de son couple et ceci, bien avant mon parachutage dans son intimité
3) Mi-Mi a sifflé la fin de la partie.

J'ai dit un jour à ma belle que le choix entre deux homme implique de faire souffrir une seul personne, alors qu'aucun choix en fait souffir trois ! Fort heureusement, la dernière balle ne m'étais pas destinée...

Publicité
Publicité
23 mars 2009

La promesse...

Encore un soir à ronger ce qui me reste d'ongles. Un soir ou le sang a la couleur de l'encrier. Où les mots ont la saveur de la javel. Encore un soir où les promesses deviennent des mots de renard à des corbeaux trop benets ! Je suis à deux marches du bonheur. Mais ce sont les plus difficiles à gravir. Deux minuscules margelles qui, sous mes jambes vacillantes deviennent une chaîne de montagne Népalaise.
C'est qu'il morpionne sévère l'officiel. Jouant de manipulations en menaces. De supplications en chantages. Ce joueur de Poker, m'affronte par femme interposée. Et dans la course à l'amour qui se construit, il parasite de son travail de sape notre avenir. Et Mi-Mi... Ma Mi-Mi s'accroche aux mensonges de ce bluffeur immoral comme à une bouée de sauvetage. Et la voilà gobant ses "je t'aime" comme un oisillon prendrait sa becquée. Ce qu'il aime, c'est sa petite vie moyenne et sans envergure qui enferme mon oiseau dans une boîte à chaussure taille 36 ! Je hais son comportement de souteneur. Il a la classe d'une Traban !

Ce ping-pong pourtant m'épuise !

La faute à Mi-Mi ! Elle aussi lance des promesses classées sans suite... Et moi j'y crois encore... J'y crois de moins en moins... Mari, mon ennemi intime, ce soir tu as gagné une bataille... Mais la guerre est longue et mon drapeau blanc est encore plié dans ma poche !

20 mars 2009

complot de famille...

La page était tournée, les masques tombés, le glas sonné, le round terminé... Mais, mais, si le couple moderne s'accommode des mariages aux pieds de plomb, la belle famille chinoise traditionnelle ne l'entend pas de cette oreille ! Pourtant, l'amant était remisé dans le placard. Vive le petit ami. J'étais l'homme de sa nouvelle vie. Celui qui depuis quelques temps la soutenait dans ses nouveaux défis.

Et puis, ce soir, ce qui aurait pu être le couronnement de notre triomphe amoureux s'est transformé en humiliation totale. J'ai discrètement participé à la vie professionnelle Mi-Mi. N'attendant rien d'autre que le bonheur de la voir s'élever un peu plus haut que son mètre soixante dix sept de mannequin. Ce soir était sa soirée... son défilé ! Une occasion publique de s'émanciper du privé.

Un moment dont elle m'a poliment écarté... Pour laisser la place à son mari, sa belle mère et son cortège de culpabilisation. J'ai mal ! J'ai mal à mon bonheur. Il était dans ma main. Il avait le doux parfum de la confiance. Il est un fiasco ! Mi-Mi pourquoi m'étreindre au réveil pour me gifler le soir venu !

17 mars 2009

La démo

kiss

Cela fait maintenant une semaine que nous vivons un peu plus "officiellement" notre relation. Certes, je suis encore présenté comme, un "ami", un "copain", avec le mot "petit" en embuscade, mais nous progressons vers un mieux disant amoureux. Mi-Mi a courageusement prononcé le mot qui commence par un "D" avec son officiel. Des dîners, des photos, des souvenirs s'accumulent dans le panier déjà bien garni de notre vie commune. La période de transition qui nous attends est en fait une "démo". Une version d'évaluation de notre couple 3.0. Nous avons les courses, le linge sale, les factures, les dîners, les projets de vacances, le quotidien... Mais pas encore pour de "bon" ! Je suis un mari en période d'essai. Et les meilleurs essais sont ceux que l'on peut transformer...

12 mars 2009

La culpabilité

Aimer la femme d'un autre est-il un crime ? Les religions monothéistes ont pondu des articles qui assez clairs sur ce sujet :

- "Tu ne commettras point d'adultère"
- "Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain."

( DECALOGUE )

Le monde devait être un grand baisodrome Sodomite avant que le vieux barbu descende de sa montagne avec de lourdes tablettes en pierres pour que les lois soient aussi précises !!!! Ceci dit, je ne connais pas de prochain qui ait un boeuf, encore moins un âne. Je n'ai pas d'amis issus de l'aristocratie qui seraient l'employeur de servantes prêtes à s'offrir à moi entre deux services... Bref ! J'ai failli échapper à la colère divine si Mi-Mi n'avait pas croisé ma route.

Ces six derniers mois, certaines personnes m'ont posé la question de la culpabilité. A vrai dire je n'en ressens aucune. J'ai la mentalité du GI libérateur qui, en 1944, débarque la fleur au fusil pour libérer l'Europe de la barbarie Nazie. Je n'irai pas jusqu'à dire que sa vie était une dictature, mais un mur d'ignorance barrait l'horizon de ses ambitions. Quand on ne voit pas le ciel, le plafond devient la seule référence pour s'élever.

Mi-Mi a finalement choisi le détruire sa vie format de poche pour s'embarquer dans l'inconnu.... Et cet inconnu ressemble à ce type que je croise tous les matins dans le miroir !

10 mars 2009

Le chantage

Le mari de Mi-Mi joue une nouvelle partition. Une mélodie odieuse. Les paroles non pas d'un chanson mais d'un chantage. Un troc sans classe. Tes papiers contre ton temps... Reste encore quelques mois et tu auras la nationalité sauve ! Nous, qui sommes nés une cuillère bleu, blanc, rouge dans la bouche, nous ne pouvons nous imaginer la pression qu'un titre de séjour peut peser sur un citoyen non hexagonal.

Mi-Mi est aimanté par ce champ des sirènes françaises. Son mari agite son pouvoir comme un torero fait voltiger son chiffon rouge face à un taureau furibond. Sa stratégie jusqu'au boutiste est une fuite en avant. Il négocie son temps avec sa femme comme un vulgaire marchand du temple. Il transforme mon amour en objet sexuel. Il ramène leur relation à une vulgaire transaction. Il la salit. Il la souille de ses velléités maritale. Et brandit son contrat de mariage comme un acte de propriété. Quel homme minable !!!

Qu'espère-t-il ? Le retour de l'amour ? Quelques orgasmes arrachés à coup de menaces ? Une lassitude de ma part ? Tu n'as rien compris ! Tes crocs de pitbul finiront par lâcher ta proie. Mi-Mi est un cours d'eau qui te glisse entre les mains. Et ce ne sont pas quelques semaines qui inverseront le sens du fleuve de sa vie...

Publicité
Publicité
1 2 3 4 5 6 7 8 > >>
parisbaobei
Publicité
Publicité